top of page
Rechercher
Charlotte Taquet

La grossesse, aussi belle et naturelle soit elle, peut apporter son lot d'inconfort. En effet, la parturiante peut présenter des nausées, des vomissements, des troubles du transit, des tensions ligamentaires (amenant des lombalgies, sciatalgies, dorsalgies, cervicalgies, coccycodynie...), de la pollakiurie (augmentation de la fréquence des mictions), des cystites, des hémorroïdes, de l'émotivité ou encore de l'irritabilité. En travaillant sur le bassin, notamment (en gardant toujours une vision hollistique), on aide à faire de la place au bébé pour optimiser son développement, à améliorer le retour veineux, à préparer le bassin en vue d'un accouchement harmonieux (tant pour la maman que pour son bébé), limiter les risques de plagiocéphalie... Le rôle préventif de l'ostéopathie est de rendre à la future maman sa capacité d'adaptation.


En rééquilibrant le système orthosympathique (sollicité en état de stress) et le parasympathique (qui s'occupe des fonctions de récupération de l'organisme), on peut aider la patiente à s'autoréguler et à améliorer la vascularisation de l'utérus, très importante au cours de la grossesse.

Lors de la grossesse, l'augmentation de pression des liquides dans le corps peut également provoquer des maux de tête. L'ostéopathe permet alors de rééquilibrer ces pressions.


En outre, en ostéopathie, on peut travailler sur le bébé porté trop bas, provoquant de l'inconfort chez la maman et une mauvaise position du bébé (avec risque de torticolis et/ou plagiocéphalie) ou encore sur le non retournement du bébé (bébé en siège ou en transverse) en levant les restrictions articulaires, fasciales et ligamentaires.



L'ostéopathie peut également aider dans les problèmes de fertilité. On conseille aussi de faire une séance d'ostéopathie lorsqu'une grossesse a été interrompue.


En post-partum, il est tout aussi judicieux de consulter un ostéopathe afin de refermer le bassin, même après une césarienne. La rééducation du périnée effectuée chez la kiné en sera grandement aidée.



Dernière mise à jour : 26 avr. 2020

Troisième partie : les pleurs


Les pleurs, venons-en. Le système nerveux du bébé est immature à la naissance. Sa difficulté à détecter les stimuli conjuguée à une mauvaise organisation des états de veille et de sommeil entraîne une difficulté à gérer l’ensemble de ses perceptions. Cela peut être trop pour lui et ce bébé peut présenter des coliques pratiquement dès la naissance ou dans les quelques jours qui suivent. Ce sont des bébés en état d’hyper-vigilance avec généralement une posture préférentielle en hyper-extension (arqué vers l’arrière). Le bébé n’a dès lors plus la capacité de se protéger seul des sollicitations extérieures en se mettant en boule (position de flexion fœtale). Il en découle de l’anxiété et de l’irritabilité. Le mieux que vous ayez à faire, si vous le pouvez, est de le porter en écharpe (ou en porte-bébé) face à vous. Vous le protégerez ainsi de cette abondance de sollicitations.


Un bébé en hyper-extension présentera certainement des difficultés dans l’intégration de son schéma corporel et aura une tendance accrue au reflux.


Et on n’insistera jamais assez… Câlinez à profusion. Les câlins permettent de diminuer les réflexes de peur et d’hyper-extension.  Le toucher permet également de favoriser la production d’ocytocine (hormone du bien-être) tant chez la mère que chez l’enfant. 


Le portage assiste les fonctions biologiques du bébé : respect de sa morphologie, stimulation du transit intestinal et diminution des coliques, régulation de sa température corporelle, facilitation de l’allaitement…


Tout ceci n’est bien-sûr que de premiers conseils bien généraux. Ils ne remplaceront jamais une consultation chez votre ostéopathe qui restera toujours requise dans les premières semaines qui suivent la naissance et ce même quand tout semble bien se dérouler.

Dernière mise à jour : 21 avr. 2020

Deuxième Partie : l'importance du rot et l'alimentation de la mère allaitante


En tant qu’ostéopathe nous estimons qu’il est important que votre bébé fasse son rot après chaque tétée (ou chaque biberon). Cela permet de faire remonter la poche à air présente naturellement dans l’estomac. Une fois remontée au-dessus du lait, elle formera une première barrière aux régurgitations et au reflux. Un deuxième intérêt du renvoi peut s’expliquer par le simple fait que « tout l’air qui sort par le haut ne descend pas vers le bas ». Les coliques et le hoquet s’en trouveront diminués. Et enfin, le rot donne l’effet de satiété (sensation de ne plus avoir faim).

Vous aurez aussi peut-être déjà remarqué qu’au bout d’un certain temps votre petit tire sur votre mamelon. C’est un signe qu’il a besoin de faire un rot. Il peut donc être intéressant de proposer à votre bébé de faire ce rot aux 3/4 de la tétée. Cela lui permettra de prendre plus sereinement la fin de son repas. 

Si vous éprouvez des difficultés à obtenir le rot, il se peut que des "tensions" en soient la cause. N'hésitez pas à consulter, un ostéopathe peut libérer ces tensions et peut vous montrer des techniques pour faciliter l'émission du rot.


Parlons aux mamans maintenant. Afin de favoriser une digestion la plus harmonieuse possible à votre petit, il est judicieux de diminuer au maximum les produits laitiers de vache, les légumes crucifères (choux, navets, radis, cresson…), oignons, tout ce qui est acide (tomates, café, thé, alimentation trop épicée, chocolat et autres sucreries…). Rattrapez-vous plutôt sur les oléagineux tels qu’amandes, noix, noix de cajou... Il est également intéressant de souligner qu’une alimentation trop riche en fer et en magnésium (trop de compléments alimentaires) peut rendre le lait moins digeste. Evitez également de prendre trop de probiotiques et autres vitamines. Un bébé est extrêmement vite saturé. Pensez donc à varier au maximum votre alimentation.

1
2
bottom of page